Petite halte plaisir avant le grand retour, retrouver les étals du marché de Talensac comme par exemple celui de la petite boulangerie", en découvrir d'autres comme l'héritage du goût ou encore celui de Jean-Pierre Rigaud...

La prochaine fois il faut absolument qu'on pense à la glacière pour rapporter les produits de la mer, partout des montagnes de langoustines qui nous faisaient de l'oeil, du beau poisson frais à des prix défiant toute concurrence, des premier prix de jambon blanc, de beaux produits maison, des trophées ceci, des trophées cela...

Quelques emplettes gourmandes pour les casses-croûtes pris sur l'autoroute du retour, de quoi faire de la pause déj une petite fête.

Au détour d'une allée, un clown vraiment pas triste.

Qu'est-ce que tu veux ? Un lapin ou un chien ?

Un chien...

Rien que pour avoir le plaisir de se rendre à ce marché, nous comprenons que certains aient envie d'y emménager...

Dernière journée sur l'île et quelques pas sur le port avant le départ

Retour sur le continent

Pas longtemps à attendre pour le revoir puisque les vents se sont calmés. On laisse les vélos à l'entrée du site, Martin fait mine de lire les consignes et nous dira qu'il est interdit de tomber dans l'eau ! Allez à nous le château.

Pas de vélo aujourd'hui, très enrhumée, l'impression d'être grippée, plus de force pour appuyer sur les pédales. Les vents ont eu raison de moi.

C'est grâce au bus que nous nous rendrons, sur les conseils du chauffeur, à l'autre bout de l'ile, sur une plage à l'abri du vent.

Bas les bottes, à l'eau les pieds, dans le seau les coquillages, des sauts dans les vagues avec son papa, des "même pas" criés à chaque fois que la mer ne le touchera pas.

Un pur moment de détente au soleil, presqu'au chaud.

Envie de revoir le vieux château, le montrer à Martin, un château qui descend dans la mer, ça a un côté un peu magique non ? Y'a t'il des fantômes, des chauves-souris, peut-on tomber dans l'eau... ?

Ce château restera pour aujourd'hui dans l'imagination de notre petit bonhomme. Une vaine tentative quand des vents aussi violents nous font rebrousser chemin. Impossible de garder la selle, même d'avancer face au vent, des vagues qui viennent se briser sur les rochers de la côte, et qui nous éclaboussent à plusieurs mètres de distance, un petit martin pas très rassuré, des oiseaux qui s'en donnent à coeur joie, une maman déçue de devoir renoncer et tourner le dos à ce mystérieux château qui l'avait tant charmé il y a trois ans, mais quand on est une maman, on pense avant tout, à la sécurité de ses enfants.

Donc pas de risque à prendre, on rebrousse chemin, on se donne la main, on tient la cariole, on se fait un peu peur, on en profite pour expliquer les dangers de la mer par grands vents et le vent cette fois nous pousse vers la sortie. On reviendra c'est promis !

J'aime ce petit coin de terre, devoir laisser la voiture sur le continent au profit des vélos, pouvoir aller partout même avec un tout petit bébé, simplement arnacher le cosy dans la cariole et hop, à coups de pédales, notre toute petite peut nous suivre partout, s'endort même bercée, à l'abri de la pluie et du vent.

Pour little martin, la découverte du siège enfant à l'arrière du vélo, de la complicité, des "Allez maman, plus vite, il faut dépasser papa et margot", un enfant qui devient un vrai moulin à paroles, qui chante et qui raconte tant de choses, un enfant qui ne s'arrête jamais mais qui parfois s'endort lui aussi à l'arrière...

"Chez Martin" fut pour nous, une adresse toute trouvée et fit office de cantine pour notre semaine. Des déjeuners en terrasse, la découverte des patagos (spécialité de l'Ile), cuisinés à la crème : un délice, des petits verres de vin blanc pour les accompagner, du soleil plein les yeux, des galettes, des crêpes, des fous rires, un petit bonhomme qui fait le pitre, une margot qui, à côté, fait dodo... que du bonheur !

Equipés de nos chevaux vélos de bataille, nous voilà prêts pour affronter le vent et les averses éclair qui ont ponctué notre séjour. Après quelques kilomètres parcourus le long de la côte, c'est trempés que nous sommes entrés nous réfugier au jardin du loup blanc.

C'est douillettement que notre poupette a été installée pour le biberon. Pour nous ce fut chocolat chaud, cake poires et amandes, jus de pomme bio, sablés vendéens et son coulis de fruits rouges... hummmm

Le temps de cette petite pause au chaud, le soleil était revenu. Allez hop, le casque et on repart.

Enfin arrivés après 45 minutes d'une traversée plus que mouvementée, une mer agitée, la moitié du bateau malade (nous compris). On mettra l'après-midi entière à s'en remettre...

Même pas de plaisir à revoir le port, une seule envie, s'allonger et dormir jusqu'à ce que tout ça passe !

Vivement le lendemain.

C'est parti pour quelques jours à 4, au grand air et comme à chaque fois, un stop à Nantes, sur la route des vacances, pour profiter un peu plus, prendre le temps, diner à la Cordelière, rue Sainte-Croix, flâner dans les ruelles à la tombée de la nuit...

Demain on continue la route, direction l'embarcadère pour l'Ile d'Yeu...