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Canal Martin
14 octobre 2016

Des petits hauts, des gros bas, et le bonheur d’une clémentine…

Voilà maintenant 1 an que ça dure, pas sans interruptions bien sûr, quoique ces dernières ont été bien brèves MAIS voilà ce mal de dos me ronge depuis 12 mois.

12 mois que je mets tout entre parenthèse, 12 mois que je ne câline plus mes enfants comme je l’aimerais, que je ne m’occupe plus d’eux comme je l’aimerai, 12 mois que le plaisir n’est plus là, ni dans les week-ends, ni dans les vacances, 12 mois où le plaisir s’est envolé.

Plus l’envie de me socialiser, plus l’envie d’organiser quoique ce soit puisqu’au final je ne profite pas et que je gâche aussi le plaisir des autres.

12 mois que je rabâche inlassablement « NON attention mon dos, j’ai mal, est-ce que tu peux m’aider… ? » 12 mois que tout repose sur les épaules du pilier qui commence à fatiguer aussi je le sais.

12 mois de leur petite enfance perdus pour toujours.

Entendre dire par le kiné, l’ostéo que tout repose désormais sur la rhumato, espérer si fort que quelqu’un trouve une solution pour que je retrouve enfin un peu de bien-être.

Mercredi c’était la goutte d’eau, j’attendais beaucoup de mon rdv et de ce qui serait mis en place et m’entendre dire qu’il faudrait encore attendre 2 semaines avant que quelque chose puisse être entrepris m’a vraiment anéanti

Je fond en larmes à la moindre émotion…

Lorsque l’on me demande comment je vais,

Lorsque quelqu’un se baisse pour refaire le lacet de chaussure de ma margotte,

Lorsque mon zébulon me propose son aide…

J’en ai ras le bol de répondre à tout le monde que NON ça ne va pas mieux ! je me lève le matin en y pensant, je me couche de la même manière, je passe la journée tant bien que mal… en espérant que le lendemain sera meilleur.

Je culpabilise en parallèle, de m’apitoyer sur moi-même alors que des proches connaissent des moments bien plus difficiles mais voilà c’est comme ça, je suis comme ça, si je ne vais pas bien physiquement, le reste ne suit pas.

J’ai conscience de la chance que j’ai d’être si bien épaulée et ça rajoute à ma culpabilité.

Je suis sortie de mon rdv mercredi et après avoir bien laissé couler mes larmes en un flot continu, je suis allée m’acheter des clémentines chez le primeur.

Le vent était un peu frais, je me sentais littéralement KO et l’odeur de la clémentine fraichement épluchée m’a un peu reboosté, je me suis dit que ça allait s’arranger bientôt, forcément un jour, et qu’il fallait que je vois les petites lumières des menus plaisirs de la vie là où elles se trouvaient et que le bonheur simple de goûter une clémentine bien acidulée en faisait partie.

Oui c’est un début !

Alors si l’on se croise, si l’on se voit, si l’on se parle, ne m’en voulez pas de ne pas être plus enjouée, je ne sais pas faire semblant, ça se verrait, j’attends d’aller mieux et tout repartira. Promis

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