Des vacances de la toussaint rallongées, pas de possibilité de prendre des congés heureusement qu'il y a notre jolie normandie...

Pour eux ce sera grace à papy-mamie des promenades en forêt à la recherche des écureuils, le ramassage des glands et autres marrons, l'herbier à commencer, les pommes de pins à décorer en vue de la fin d'année, le travail avec papy au potager, préparer le jardin pour l'hiver, les réserves pour les oiseaux à confectionner, sans oublier les bons gâteaux que martin aura la chance de manger au goûter et le chocolat chaud devant la cheminée....

Une mission pour mon zébulon : ne pas se reblesser et être rassurant et très présent pour sa petite soeur que nous confions à mes parents 3 longues journées, le temps pour nous de souffler, à deux, en amoureux et de nous retrouver un peu.

A peine démarrés qu'ils me manquent déjà tellement...

Bonnes vacances à ceux qui en prennent.

Enfin il y a eu, pour démarrer et pour clôturer, des vacances chez mamie et papy bien sur, dans notre jolie normandie !

Des journées à la mer, presque les premières pour petite margotte qui s'intéresse déjà aux galets,

et de plus en plus d'assurance pour le minotaure, des sauts dans les vagues, l'envie de plonger, de la peinture sur galets, des châteaux de sable à foison...

Les 4 ans re-fêtés avec, à la clé, un joli gâteau mimi la souris, aussi bon que beau, réalisé par super Papy !

Des déjeuners au jardin, le plaisir de mettre le couvert au grand air, de manger tout ce qui pousse dans le potager...

Et puis pour les journées de mauvais temps : prendre plaisir à faire voler le cerf-volant...

De douces vacances passées à se faire chouchouter, soigner, requinquer. Des vacances qui m'ont aidé à me remettre sur les rails. Des vacances qu'on aurait aimé continuer... Savent-ils à quel point je leur suis reconnaissante ?

Bon, c'est pas tout ça mais la réalité c'est que les vacances sont terminées et que demain, pour martin, comme pour beaucoup, c'est la rentrée !

Et puis il y a eu les vacances dans les landes avec les copains, cette grande maison dans laquelle nous avons séjourné à 15, nous, l'auberge espagnole !

Une table d'enfants pour les 4 mousquetaires : Rachel, Gabriel, Martin et Adrien.

Des genoux accueillants pour les bébés Raphaël, Diane et Margot.

Une grande tablée pour les parents: la présence précieuse de Roseline qui en habituée nous conseillait pour les menus, les quantités, PM le champion des courses et pas que celles qui se font avec un caddie, lui, le roi des caches, Fabrice le GO de la bande, un vrai toys'R us à lui tout seul qui apprenait de nouveaux jeux à nos enfants, Véronica et sa présence paisible qui recréait un capital sommeil, Caro et sa bonne humeur, sa musique, sa traduction et son pansement, Steph : nouveau papa béat au mime légendaire, Alex en nouvel adepte du Jaï alaï et moi dans tout ça, je me suis sentie si bien dans cette folle ambiance.

Et pourtant les décibels étaient bien de la partie, les repas sans fin à pas d'heure, les histoires du soir heureusement mutualisées, l'envie de faire un buffet à volonté du matin au soir pour nous soulager, les levers décalés, les couchers aussi, les parties de Times' Up qui marquaient la fin de la journée, les apéros carottes concombres, l'herbe qui nous piquait les pieds, les parties de ping-pong et autres frisbees...

Des vacances bizarrement reposantes, des vacances intelligentes, dans le respect des rythmes des uns et des autres, des salades de fruits frais avec la menthe du jardin, des salades géantes, les fous rires pour remplir les paniers de courses, les quantités auxquelles nous n'étions pas habitués, les accrobranches illimités,

Les repas dans le jardin sous le parasol, les BBQ,

le déjeuner improvisé à la ferme de Vincent et sa plaine en plein cagnard, les poussettes qui ont failli y rester,

la course landaise,

el toro del fuego,

le folklore local,

le mariage de TTV qui nous a fait nous rassembler, Jasmine la jolie mariée et le mystérieux bébé, les serviettes rouges qui dansaient au dessus de nos têtes, le foie gras, le tournedos rossini et Jean-Mi, l'inimitable DJ, des sms envoyés sur la route à l'aller comme au retour pour nous relier, nous, les quinze mercenaires, comme pour faire durer encore un peu plus le lien que nous allions et que nous avions tissé.

Cette semaine qui m'angoissait tant, vu mon état de fatigue les semaines qui ont précédé notre arrivée, m'a fait, finalement, beaucoup de bien. Merci à Alex mon pilier et merci les copains !

Il y eu la découverte de la Péninsule de Loophead, les dauphins que l'on a cherché...

Un arrêt étrange dans le Lighthouse Inn cafe où le temps semblait s'être arrêté, quelle quiétude ! Nous nous y sommes régalés de crabe et de saint jacques à l'heure où d'autres prenaient des scones...

Il y a eu toutes ces parties de cache cache et toutes les petites choses toutes bêtes qui font que les vacances sont une vraie réussite.

A très vite donc belle Eirin car c'est promis, nous reviendrons !

Cet été il y a eu des vacances dans la verte Irlande certains diront bouuuhhhh trop froid mais avec ses 20°C, ce fut pour nous le climat idéal. Idéal pour baby margot qui avec son petit teint de porcelaine aurait, dans le sud, cuit au soleil. Idéal pour nous, car ce temps nous donne le coup de fouet nécessaire pour avoir envie de faire plein de choses. Et surtout un temps qui ne nous rend pas ramollo et puis on avoue que pour nous c'est un délice de se réfugier le temps d'une averse, dans un des pubs aux boiseries si chaleureuses pour y déguster tantôt the soup of the day tantôt un irish stew tantôt un apple pie with cream, de s'y poser un temps illimité et de s'imprégner du lieu, de l'atmosphère qui y règne, de profiter de la musique et des locaux comme à Loop Head où le temps semblait littéralement, s'être arrêté...

Alors il y eu d'abord la traversée en ferry et nous passerons rapidement sur ce point car bien sur, nous avons été malades ! Et ce malgré l'énormité du bateau !

Il y eut :

Des petits chemins qui sentent bon la noisette et des grands espaces, partout, pour dégourdir les petites jambes de little martin,

Les magnifiques falaises de Moher qui nous ont coupé le souffle et que nous avons arpentées avec tellement de plaisir et de fougue sans jamais oublier la prudence car elles sont vraiment à pic,

Des trajets en voiture et du brassens (pas que on vous rassure), des éclats de rire qui venaient de la banquette arrière, un martin et une margot plus proches que jamais, une complicité accrue avec les kilomètres parcourus...

Les petits déjeuners irlandais dans la maison de Michael, son full irish breakfast, son saumon à tomber par terre, ses pancakes, sa marmelade et ses muffins à la banane home made, ses fleurs de fushia qu'il nous offrait chaque matin pour décorer notre assiette;... le tout avec une vue magnifique sur le lac, ses petites attentions, ses précieux conseils, ses itinéraires détaillés et margot lui rendait bien, elle qui était in love de lui !

Des chateaux partout, ceux qu'on visite et qu'on nous explique et puis les autres à l'abandon dans lesquels on prenait plaisir à se cacher, les trésors qu'on s'imaginait y trouver, les recoins qui nous attiraient...

Les croix gaéliques avec le ciel parfois menaçant en arrière plan, la magie du silence de ces lieux mystérieux,

Les situations comiques comme à kilkee, lorsqu'on s'est réfugié dans un pub pour donner le biberon à margot à l'abri du vent et qu'on s'est retrouvés par hasard, au centre d'une remise de prix de natation. L'association aberrante de petites saucisses que l'on nous a posé sur la table en signe de bienvenue à côté d'un chocolat chaud que l'on venait de commander. Encore l'heure du gôuter pour nous pauvres français déphasés, quand il était déjà l'heure de l'apéro pour nos voisins, locaux.

La visite de Dublin si haute en couleurs et quel régal ces spectacles de rues partout, cette musique omniprésente, martin qui n'arrêtait pas de danser et qui nous réclamait des pièces pour pouvoir les donner aux musiciens...Infatiguable martin.

Petite halte plaisir avant le grand retour, retrouver les étals du marché de Talensac comme par exemple celui de la petite boulangerie", en découvrir d'autres comme l'héritage du goût ou encore celui de Jean-Pierre Rigaud...

La prochaine fois il faut absolument qu'on pense à la glacière pour rapporter les produits de la mer, partout des montagnes de langoustines qui nous faisaient de l'oeil, du beau poisson frais à des prix défiant toute concurrence, des premier prix de jambon blanc, de beaux produits maison, des trophées ceci, des trophées cela...

Quelques emplettes gourmandes pour les casses-croûtes pris sur l'autoroute du retour, de quoi faire de la pause déj une petite fête.

Au détour d'une allée, un clown vraiment pas triste.

Qu'est-ce que tu veux ? Un lapin ou un chien ?

Un chien...

Rien que pour avoir le plaisir de se rendre à ce marché, nous comprenons que certains aient envie d'y emménager...

Dernière journée sur l'île et quelques pas sur le port avant le départ

Retour sur le continent

Pas longtemps à attendre pour le revoir puisque les vents se sont calmés. On laisse les vélos à l'entrée du site, Martin fait mine de lire les consignes et nous dira qu'il est interdit de tomber dans l'eau ! Allez à nous le château.

Pas de vélo aujourd'hui, très enrhumée, l'impression d'être grippée, plus de force pour appuyer sur les pédales. Les vents ont eu raison de moi.

C'est grâce au bus que nous nous rendrons, sur les conseils du chauffeur, à l'autre bout de l'ile, sur une plage à l'abri du vent.

Bas les bottes, à l'eau les pieds, dans le seau les coquillages, des sauts dans les vagues avec son papa, des "même pas" criés à chaque fois que la mer ne le touchera pas.

Un pur moment de détente au soleil, presqu'au chaud.

Envie de revoir le vieux château, le montrer à Martin, un château qui descend dans la mer, ça a un côté un peu magique non ? Y'a t'il des fantômes, des chauves-souris, peut-on tomber dans l'eau... ?

Ce château restera pour aujourd'hui dans l'imagination de notre petit bonhomme. Une vaine tentative quand des vents aussi violents nous font rebrousser chemin. Impossible de garder la selle, même d'avancer face au vent, des vagues qui viennent se briser sur les rochers de la côte, et qui nous éclaboussent à plusieurs mètres de distance, un petit martin pas très rassuré, des oiseaux qui s'en donnent à coeur joie, une maman déçue de devoir renoncer et tourner le dos à ce mystérieux château qui l'avait tant charmé il y a trois ans, mais quand on est une maman, on pense avant tout, à la sécurité de ses enfants.

Donc pas de risque à prendre, on rebrousse chemin, on se donne la main, on tient la cariole, on se fait un peu peur, on en profite pour expliquer les dangers de la mer par grands vents et le vent cette fois nous pousse vers la sortie. On reviendra c'est promis !